: attaque € : citation ‹> : glissando * : éclat [] : arpège ___ : tenueLa partition utilisée est une partition graphique (ensemble de signes conventionnels ou non en décidant que tel signe correspond à un objet sonore bien particulier) avec des signes Letraset. C'est une partition qui peut se réaliser d'un nombre infini de façons. Pour Pérec il s'agissait d'une lecture fondée sur la récurrence des signes: chaque fois qu'on a le même signe, on fait la même chose, étant qu'il reste à déterminer au départ qu'elle est cette chose. D'une réalisation à l'autre, cela peut changer.Mais dès lors qu'on a choisi, pour une réalisation donnée, telle valeur pour tel signe, on la conserve avec simplement des variations de hauteur, d'intensité, etc... La partition dans ce cas est une représentation graphique de l'idée musicale. Pour GP il y avait musique à partir du moment où des choses revenaient, où on les réentendaient. C'est une conception textuelle de la musique: la récurrence est la condition nécessaire sinon suffisante de la textualité. A l'encontre de K.Stockhausen, où dans Aus den Sieben Tagen, ce sont des textes très courts qui fonctionnent ... quand Stockhausen est là. Dans la partition de GP il y a un jeu sur les permutations qu'on peut faire au hasard. Est-ce qu'il a tiré au sort ces permutations de signes, personne ne le sait. L'amusant c'est qu'à partir du schéma très formel il veut obtenir un résultat sonore très romantique, au second degré: on peut prendre le titre comme celui d'une musique du 19° par un musicien qui est passé à Thouars, qui en a gardé une impression inoubliable et qui veut la retransmettre.
LW: 1-L'ARTISTE PEUT EXECUTER L'OEUVRE
2-L'OEUVRE PEUT ÊTRE FABRIQUÉE
3-L'OEUVRE N'A PAS BESOIN D'ÊTRE CONSTRUITE
CHAQUE POSSIBILITÉ ÉTANT ÉGALE ET COMPATIBLE
AVEC L'INTENTION DE L'ARTISTE
LA DÉCISION QUANT AUX CONDITIONS DEMEURE
CELLE DU RÉCEPTEUR A L'OCCASION DE LA RÉCEPTION.